Les dix derniers jours de notre déménagement, nous avons très mal mangé : sandwiches « classiques » et fast-food à presque tous les repas. L’Homme avait encartonné tout le nécessaire pour cuisiner, provisions comme ustensiles, pressé et stressé qu’il était par notre changement de domicile.
J’ai eu du mal à me remettre de cette malbouffe, soit que mon corps crie plus vite et plus fort son ras-le-bol, soit que je sois plus à l’écoute, voire un mélange des deux. J’avais tout doucement commencé à avancer sur ce chemin en début d’année, j’ai encore progressé et, si c’est moi qui m’occupe des repas, je peux dire qu’à l’heure actuelle je dois manger raw (cru) à 60%. Ce n’est pas beaucoup, mais c’est bien plus qu’il y a quelques mois et j’espère arriver à manger cru à 100%, pas forcément sur la durée, mais au moins assez longtemps pour expérimenter les effets sur moi de cette alimentation et voir si cela me convient ou pas. Quand c’est l’Homme qui s’occupe des repas (le week-end), le pourcentage tombe drastiquement… je vais aussi travailler à changer ceci et à faire valoir mes envies et besoins. Mais il me sera difficile de ne pas manger ce qu’il prépare ou de ne pas piocher dans les bonbons et glaces qu’il rapporte régulièrement…
Mon principal souci, compte tenu de notre nouveau lieu d’habitation, est de me procurer des légumes et fruits issus de l’agriculture biologique : l’intérêt de manger cru me semble bien diminué par le fait d’avaler dans le même temps pesticides et autres produits chimiques de l’agriculture « conventionnelle ». Il faut que j’aille faire le tour des marchés locaux pour trouver des producteurs, pas forcément estampillés « bio » mais qui cultivent de fait selon les normes de l’agriculture bio et sinon, je me rabattrais, à regrets, sur le mini rayon de fruits et légumes bio de la moyenne surface la plus proche.
J’avais donné quelques liens et pistes de lecture dans un précédent billet. Mon chemin tout au long des deux derniers mois a plus particulièrement été accompagné par Karen Knowler, The Raw Food Coach : son site, son blog, son e-zine hebdomadaire et un de ses livres, How to get started with raw foods. Carottes râpées, tomates, salades, concombres, radis, pommes, bananes, jus de fruits, smoothies 100% fruits, noix de cajou… pour le moment, pas de monotonie en vue. Je me demande ce qu’il peut en être en hiver.
Des blogs à explorer…
DiscoverRaw
Julie’s Raw Ambition
Living the fruity life
Rawdorable
Raw Canadian Girl
Naked food cafe
Source image : Athens Exchange
T’es trop forte toi (imagine un large sourire sur mon visage): je parlais justement du fait que des personnes ne mangeaient que des crudités, exclusivement; à mon mari ce midi pendant notre pique-nique…
Ah, j’adore la sychronicité… pas de hasard, pas de hasard, je vous dis….
Moi aussi ça m’intéresse le cru en ce moment …
j’ai même acheté des graines à faire germer mais je n’ai pas encore sauté le pas !
Les liens que tu donnes ont l’air intéressants, dommage que ce soit de l’anglais je ne sais pas si j’aurai le courage de lire …
Dis-moi, par contre: quel est l’intérêt nutritif de tout manger cru. La cuisson aide à la digestion de certains légumes par exemple. (je m’intéresse juste hein, ce n’est nullement une critique).
C’est clair que les légumes des supermarchés ne sont vraiment pas « clean ». La dernière fois que je suis passée chez mes beaux-parents à la campagne, j’ai vu les lapins refusaient tout net d’en manger. Ils sont habitués à manger celles du jardin et là pour le coup, ils n’ont pas été dupes. ‘Fin tout ça pour dire, même si je ne suis pas une acharnée du bio, on nous fait bouffer de sacrées saloperies =)
@RayonsDeLune : il va falloir que je regarde si je peux trouver des liens en français alors. Pour les graines germée,s je vais m’y remettre : j’ai enfin retrouvé le carton dans lequel le germoir était.
@Nolwenn : je sais que pour la patate crue par exemple, à condition de la manger « mûre » et de ne pas en manger les parties vertes, aucun souci. C’est à la patate que tu pensais où aussi à d’autres légumes ??
Tu poses une question intéressante, du coup j’ai cherché un peu.. Karen Knowler a fait un post : <a href= »http://karenknowler.typepad.com/living_in_the_raw/2006/03/raw_foods_to_av.html rel= »nofollow »>Raw Food to avoid; j’ai aussi trouvé quelques liens avec des infos contradictoires sur la consommation d’épinards crus (selon certains il ne faut pas en consommer, par ailleurs la quasi totalité des rawfoodists dont je lis les blogs en consomment). Je vais essayer de me faire une petite synthèse sur le sujet et de la publier.
@Lune : je ne suis pas une acharnée du bio, mais je crois que je vais probablement le devenir. Parce que finalement, la consommation de produits issus de l’agriculture biologique va dans une démarche de respect de mon corps (ne pas le polluer en voulant le nourrir) et aussi parce que, éthiquement, ça me pose de plus en plus de problèmes de consommer des légumes qui polluent et sont pollués et que c’est bien peu respectueux de notre planète que de cultiver ainsi les légumes. Ce respect de notre planète me pose question spirituellement, en tant que païenne… bref, chez moi, plein de choses se mélangent pour aller dans ce sens… ce ne sera pas forcément facile, surtout que je ne suis pas seule à décider à la maison, mais ma quête d’harmonie entre ce que je vis, ce en quoi je crois, entre l’Univers et moi me fait aller dans ce sens.
Il est difficile de concilier ses propres aspirations avec celles du conjoint, des enfants, de l’entourage en général. Ca fait des mois (2 ans) que la question du cru (et du bio !) se fait sentir chez moi de plus en plus.
Le virage du bio est très nettement amorcé. Celui du cru revient périodiquement mais j’ai beaucoup de mal à tenir sur la durée.
Beau projet en tout cas ! :o)
Ouh laa, oui, très difficile…. d’ailleurs, j’allais en faire un billet tu vois…
Virage du bio plus qu’amorcé pour moi (mais pas l’Homme) et pour le cru, même si je ne pense pas rester à 100% cru, je pense quand même que la part de cru dans mon alimentation est définitivement augmentée.